Un objet connecté, ou intégré à un réseau IoT est un objet qui communique sans intervention humaine. Par définition, il interagit le monde réel via ses capteurs et actionneurs, mais aussi avec d’autres objets, avec des applications, ou des utilisateurs.
Un objet est dit intelligent s’il est capable de collecter des données, de les traiter de manière autonome, de les transmettre et de les stocker.
Le monde de l’IoT englobe l’ensemble des systèmes et services relatifs à la conception et à l’utilisation de ces nouveaux objets : réseaux, serveurs, cloud, etc.
Lancer un projet IoT nécessite de maîtriser la phase de collecte, de traitement et de stockage des données IoT.
Une des caractéristiques principales d’un objet connecté est la présence de capteurs. Ces dispositifs permettent à l’appareil de capter des données et de les restituer. Ils enregistrent un phénomène physique pour le retranscrire en donnée digitale.
Les capteurs peuvent être des détecteurs de mouvement, de vibration, de pression, de luminosité, de bruit, d’humidité, de température, etc. Ils permettent à l’objet de percevoir son environnement.
Les objets connectés enregistrent et transmettent les données en temps réel. Ils génèrent des masses de données. Pour traiter de grands volumes de données, les appareils IoT doivent être liés à des outils analytiques type Big Data.
Les appareils seuls n’apportent pas de fonctionnalité complémentaire. Il est nécessaire d’utiliser des solutions de Big Data pour traiter et analyser les milliers de données échangées, en temps réel et/ou en temps différé.
C’est le croisement et le traitement de toutes les données recueillies qui sont sources de valeur pour l’entreprise.
Prenons l’exemple d’un thermostat connecté. Il mesure la température de votre bureau à 19°C. Il géolocalise votre smartphone à moins de 5 kilomètres. Il va enclencher le chauffage pour atteindre les 20°C demandés lors de sa programmation.
Une donnée seule (il fait 19°C) n’enclenche pas d’action. Mais si elle est combinée avec une autre information (vous êtes à moins de 5km), l’application IoT est actionnée : mise en route du chauffage.
La deuxième caractéristique d’un objet intelligent est sa capacité à communiquer via un réseau. La connexion peut être de courte ou de longue distance : en point à point, de type M2M ou ouvert sur l’Internet.
L’apparition de réseaux pensés pour l’IoT, proposant une longue portée et un coût de transport réduit, avec une consommation d’énergie réduite, a permis l’explosion du marché. LoRaWAN® ou Sigfox répondent aux besoins de ce marché, à savoir la transmission périodique de petites quantités de données. Les réseaux cellulaires 4G / LTE-M, NB-IoT et 5G sont une réponse à une demande croissante du monde de l’Internet des Objets pour des échanges de données plus rapides et plus importants.
Un projet IoT nécessite d’être réfléchi selon le protocole de communication le plus adapté à votre objet connecté et son utilisation. Il en va de même pour les solutions de stockage et de traitement.
Une fois recueillies et transmises, ces données sont stockées et traitées sur des serveurs qui peuvent être installés sur le site même de l’entreprise ou dans le réseau de l’opérateur - on parle alors d’edge-computing - ou sur les serveurs de plateformes cloud. L’architecture ainsi distribuée s’adapte à la dimension et aux contraintes de votre projet, comme à son évolution dans le temps.
Enfin, la gestion de conservation des données doit être en conformité avec le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). La loi dispose que les données « sont conservées sous une forme permettant l’identification des personnes concernées pendant une durée qui n’excède pas la durée nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées ».
La cybersécurité est un défi majeur de l’expansion du monde de l’IoT. Avec plus de dix milliards d’objets connectés, les données collectées et stockées sont une mine d’or pour les professionnels, les industries mais aussi pour les hackers.
Afin de minimiser les risques de l’Internet des Objets, plusieurs niveaux de sécurité entrent en compte :
Le développement des nouvelles technologies informatiques et numériques a révolutionné le monde de l’IoT. Il est primordial d’utiliser des systèmes de contrôle et de sécurisation des données personnelles échangées et stockées, tout en respectant le cadre juridique.