Toopi Organics est une jeune entreprise à impact* spécialisée dans le recyclage, la transformation et la valorisation de l’urine humaine pour l’agriculture et l’industrie.
TOOPI a été fondé en 2019 en Sud Gironde. La société, labelisée par la Ministère de la Transition Ecologique a remporté plus d’une quinzaine de prix à l’innovation, a réuni plus de 5 millions d’euros de financement et compte aujourd’hui 20 salariés.
*Selon la BPI, A ce jour, il n’existe aucune définition formelle de ce qu’est une entreprise à impact. Cependant, une entreprise à impact est souvent définie comme une société commerciale qui possède plusieurs objectifs sociaux et environnementaux. Pour en savoir plus : https://bigmedia.bpifrance.fr/news/entreprise-a-impact-tout-savoir-sur-ce-terme-emergent
Le partenariat entre Toopi et Orange facilite aujourd’hui la collecte des urines humaines grâce à un capteur « Lora » placé sur les cuves de récupération de l’urine. Cette utilisation permet de connaître en temps réel le niveau de remplissage des cuves, d’optimiser les passages de collectes, de transmettre des micros data et d’avoir un suivi de qualité sur les volumes d’urine entrants. Les données remontées via la plate-forme Orange multi-connectivité, Live Objects alimentent l’ERP de Toopi Organics, et facilitent les missions de ses collaborateurs et partenaires de collecte.
Toopi Organics valorise l’urine humaine – engrais naturel riche en azote, phosphore et potassium – en développant une solution pour sa collecte, sa transformation et sa valorisation en bio solutions agricoles.
La technologie Toopi Organics est un procédé de sécurisation et de transformation des urines low-tech et breveté qui s’inscrit dans un modelé d’économie circulaire, local et reproductible.
Pour collecter l’urine humaine, une solution très simple à mettre en place : l’installation d’urinoirs féminins & masculins, sans eau, avec des cuves de récupération Tous types d’établissements peuvent être équipés : En intérieur, les établissements recevant du public, écoles, collèges, lycée, stades, salles de spectacles, aires d’autoroute etc... En extérieur, lors d‘événements, festivals, chantiers, dans les villes etc…
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Aujourd’hui, Toopi Organics est une solution écologique moins onéreuse que les intrants chimiques actuellement utilisés dans l’agriculture. La société compte déployer ce modèle à grande échelle en installant et opérant des unités de valorisation territorialisée en partenariat avec des acteurs locaux.
Ce processus de recyclage de l’urine est économe en énergie, en ressources et ne produit AUCUN déchet. Toutes les activités (collecte, transformation, utilisation) sont situées dans un rayon de 150 km. L’urine est collectée dans les zones urbaines et les bioproduits sont distribués dans les zones rurales. Grâce à la proximité et aux circuits courts, l’empreinte écologique du modèle est limitée.
*source : étude privée sur l’analyse de cycle de vie (ACV) réalisée par EKODEV
Les produits crées par Toopi Oraganics sont donc des biostimulants urino-sourcés à destination des agriculteurs à utiliser sur toutes cultures..
Mickael Roes et Pierre Huggier, crée Toopi-organics en Février 2019 avec l’objectif d’utiliser le pipi humain pour remplacer les fertilisants, engrais chimiques pour les sols où poussent les plantes qui nous nourrissent. Une idée et une start-up qui sait attirer de nouveaux financements de la BPI et de sa région rapidement en proposant à des lieux recevant du public (écoles, parcs d’attraction…) de devenir des « collecteurs » et des sources d’économie d’eau potable des toilettes.
En effet, en Europe, 6000 milliards de litres d’eau potable sont nécessaires pour traiter les rejets de l’urine humaine, l’économie de cette eau potable est donc un enjeu pour nos ressources en eau. Cela représente 30% de la consommation d’eau des ménages. L’urine des toilettes de ces lieux publics peut alors être collectée via des centres de transformation locaux. L’urine humaine est une énorme source d’azote qui sans être énormément transformée vient remplacer les engrais minéraux pour la fertilisation des sols.
Une quarantaine d’essais scientifiques sont venus prouver ce fait, ouvrant le marché du recyclage de la matière : urine.
A ce jour, le 1er centre de production est installé en France et devrait voir naître un centre par métropole soit 12 au total dans les années à venir
Dans les laboratoires d’analyses de ces centres dit de production, on cultive à partir de l’urine, les bactéries nécessaires à la bonne fertilisation des plantes.