La qualité de l’air n’a jamais été aussi importante que depuis la crise de la COVID 19. Nous passons 90% de notre temps à l’intérieur, à la maison, au travail ou dans les transports. Selon une étude de cardiologie de la Société européenne de 2019, la pollution de l’air provoque chaque année 67 000 décès prématurés en France... Mais si l’on ajoute le facteur Covid-19 qui sévit actuellement sur le territoire, ce bilan pourrait fortement s’alourdir... La Qualité de l’air intérieur est quelque chose d’invisible et d’imperceptible. Elle concerne les maladies mais aussi le corps en général. Tout ce que l’on respire va dans les poumons. Ils absorbent l’oxygène mais aussi certains polluants comme les Composés Organiques Volatiles (COV) et les particules fines contenues dans l’air. Une fois dans le sang, ces éléments sont distribués dans tout le corps, et peuvent plus particulièrement affecter le cerveau qui consomme plus de 20% de l’oxygène de l’air respiré.
C’est pourquoi certains polluants ont un impact sur le fonctionnement de notre cerveau. Il est donc primordial de mesurer la qualité de l’air atmosphérique.
Malheureusement encore aujourd’hui, lorsque l’on aère chez soi, l’air extérieur entrant est considérée comme « air pur » ou « air neuf », ce n’est pas le cas... Toutes sortes de particules polluantes entrent dans les bâtiments (ndlr schéma ci-dessus). Le seul moyen de contrôler et de purifier l’air est d’utiliser la filtration. Néanmoins, celle-ci n’agit que sur les particules fines, les autres polluants restent dans l’AIR.
Afin de remédier à ce problème et comparer au mieux la Qualité de l’Air Intérieur et Extérieur, NanoSense développe des sondes. Ces sondes permettent de mesurer les principaux polluants de l’air intérieur et des variables d’environnement : la température, l’humidité, le CO2, les composés organiques volatils (moquettes, meubles, peintures…) et les particules fines. Toutes ces mesures permettent de calculer les commandes de pilotage pour la ventilation.
Grâce à ces sondes, NanoSense peut ainsi piloter la ventilation en fonction des nécessités. Les capteurs permettent d’indiquer aux utilisateurs s’il est pertinent ou dangereux d’ouvrir les fenêtres grâce à des alertes ou des indicateurs visuels connectés. Des capteurs de présence permettent aussi, de réduire la ventilation et par conséquent de réduire l’énergie consommée si aucune présence n’est détectée dans la pièce. Ces dispositifs d’alerte et d’indicateurs d’ouvertures sont en test dans différentes écoles parisiennes en vue d’être déployés à plus grande échelle.
NanoSense fait partie de l’ecosystème d’Orange. NanoSense connecte ses sondes sur plusieurs protocoles dont le protocole Lora d’Orange qui permet une remontée de données efficace et une supervision globale de la qualité de l’air sur une pièce comme sur un parc immobilier complet.
Il y a 20 ans, NanoSense a été créée par Olivier Martimort, après plus de 17 ans dans la gestion de grands projets militaires et deux années sur la guerre des étoiles aux USA (SDI, Strategic Defense Initiative de Ronald Regan). Le déclic : l’accident de Tchernobyl. Les populations ne disposaient pas de moyens de mesure de la radioactivité. Les premiers compteurs Geiger grand public ont ainsi vu le jour à des prix très étudiés sans déroger à la qualité de mesure.
8 personnes composent l’équipe NanoSense aujourd’hui et 5 récompenses félicitent leurs différents projets.